Par hasard
Publié : 21 août 2016, 23:13
« Je t'ai rencontré par hasard » dit si bien la grande Pietra, ou plutôt le danse-t-elle, puisqu'elle a consacré un spectacle entier à cette phrase. Du hasard découle souvent de merveilleuses expériences, de fabuleuses rencontres et d'inoubliables moments. Pourrai-je un jour oublier cette femme que j'ai rencontrée par hasard et qui s'est, petit à petit, tapie dans mon esprit, faufilée dans mes écrits et introduite inexorablement dans mes rêves ? Impossible. Aucun mot n’est capable de définir ce que j'éprouve pour elle. J'ai cherché longtemps, en vain, je n’en trouve pas.
Serait-ce simplement de l'affection ? Probablement, elle est venue s'installer au fil des jours, des mois, des années. Mais c'est une affection différente de celle que je porte à mes proches. De la curiosité ? sûrement, à elle seule, elle représente un vaste inconnu dont j'ai, de temps à autre, l'occasion d'apprécier quelques bribes abandonnées au bord du chemin.
De la gratitude ? Certainement, elle a su mettre des mots sur mes passions et a suscité ma motivation quand l'indifférence touchait son paroxysme. Mais c'est une toute nouvelle forme de reconnaissance que je ressens à son égard, à la fois plus intense et réservée. Une sorte de fascination ? Certes, son talent artistique ne me laisse pas indifférente, mais ce serait un euphémisme de résumer mon ressenti à une simple admiration. Serait-ce de l'extase ? Cette fois, le mot serait excessif. L'extase est une éponge absorbant tout autre sentiment fut-il extrême. Or, une multitude de troubles, de sensations et d’émotions se mélangent en sa présence.
Elle est comme une apparition entre terre et mer, intouchable, inabordable.
Elle se trouve quelque part entre musique et silence, indéfinissable.
Elle apparaît, imprévisible entre la mutité de mes songes éveillés et le vacarme de mes nuits.
Pietra préfère la danse aux mots, elle sait qu’il y a des sentiments qui ne peuvent s’écrire, se dire, s’exprimer uniquement qu’en dansant, jamais autrement.
Serait-ce simplement de l'affection ? Probablement, elle est venue s'installer au fil des jours, des mois, des années. Mais c'est une affection différente de celle que je porte à mes proches. De la curiosité ? sûrement, à elle seule, elle représente un vaste inconnu dont j'ai, de temps à autre, l'occasion d'apprécier quelques bribes abandonnées au bord du chemin.
De la gratitude ? Certainement, elle a su mettre des mots sur mes passions et a suscité ma motivation quand l'indifférence touchait son paroxysme. Mais c'est une toute nouvelle forme de reconnaissance que je ressens à son égard, à la fois plus intense et réservée. Une sorte de fascination ? Certes, son talent artistique ne me laisse pas indifférente, mais ce serait un euphémisme de résumer mon ressenti à une simple admiration. Serait-ce de l'extase ? Cette fois, le mot serait excessif. L'extase est une éponge absorbant tout autre sentiment fut-il extrême. Or, une multitude de troubles, de sensations et d’émotions se mélangent en sa présence.
Elle est comme une apparition entre terre et mer, intouchable, inabordable.
Elle se trouve quelque part entre musique et silence, indéfinissable.
Elle apparaît, imprévisible entre la mutité de mes songes éveillés et le vacarme de mes nuits.
Pietra préfère la danse aux mots, elle sait qu’il y a des sentiments qui ne peuvent s’écrire, se dire, s’exprimer uniquement qu’en dansant, jamais autrement.